L’édito du mois de mai

Les Vocations, dites-vous !

Les Vocations, qu’en dites-vous personnellement, en famille, entre amis ? Quelle est votre réflexion sur ce sujet ? Occupe-t-il une place dans votre prière ? Soutenez-vous la participation de jeunes à la vie de l’Église ? Merci à vous de porter sereinement cette préoccupation.

La Journée mondiale des Vocations

La 54ème Journée mondiale pour les Vocations a lieu le 4ème dimanche de Pâques 7 mai 2017. Elle nous rappelle un enjeu majeur. C’est que nos communautés paroissiales fraternelles et ferventes donnent le désir de se consacrer entièrement à Dieu. La vocation à la vie de prêtre ou à la vie consacrée est le fruit d’une part d’un contact permanent avec le Seigneur et d’autre part d’une vie au sein de communautés paroissiales dynamiques et appelantes.

Par le baptême, chaque membre de l’Église a été appelé à la sainteté, en suivant le Christ à travers une vie de foi, d’espérance et de charité. Et c’est l’Église entière qui a la charge d’aider chaque individu à grandir et devenir disciple jusqu’au moment où il (ou elle) demandera « qu’est-ce que le Seigneur veut que je fasse de ma vie ? »  Ainsi le discernement d’une vocation spécifique, que ce soit le ministère ordonné, la vie consacrée, le mariage ou le célibat consacré, émergera au sein de l’Église.

Tous les chrétiens sont constitués missionnaires de l’Évangile.

Voici des extraits du message du Pape François.

« Tous les chrétiens sont constitués missionnaires de l’Évangile ! Le disciple, en effet, ne reçoit pas le don de l’amour de Dieu pour une consolation privée ; il n’est pas appelé à porter lui-même ni à défendre les intérêts d’une entreprise ; il est simplement touché et transformé par la joie de se sentir aimé de Dieu et il ne peut pas garder cette expérience pour lui-même : « La joie de l’Évangile qui remplit la vie de la communauté des disciples est une joie missionnaire ». (Exhortation apostolique La joie de l’Évangile, n° 21)

Il ne peut jamais y avoir de pastorale vocationnelle ni de mission chrétienne sans la prière assidue et contemplative. En ce sens, il faut alimenter la vie chrétienne par l’écoute de la Parole de Dieu et, surtout, prendre soin de la relation personnelle avec le Seigneur dans l’adoration eucharistique, ‘‘lieu’’ privilégié de la rencontre avec Dieu.

C’est cette intime amitié avec le Seigneur que je désire vivement encourager, surtout pour implorer du ciel de nouvelles vocations au sacerdoce et à la vie consacrée. Le peuple de Dieu a besoin d’être guidé par des pasteurs qui consacrent leur vie au service de l’Évangile. C’est pourquoi je demande aux communautés paroissiales, aux associations et aux nombreux groupes de prière présents dans l’Église : contre la tentation du découragement, continuez à prier le Seigneur d’envoyer des ouvriers à sa moisson et de nous donner des prêtres amoureux de l’Évangile, capables d’être proches de leurs frères et d’être, ainsi, un signe vivant de l’amour miséricordieux de Dieu.

Face à la sensation répandue d’une foi fatiguée ou réduite à de purs ‘‘devoirs à accomplir’’, nos jeunes ont le désir de découvrir l’attrait toujours actuel de la figure de Jésus, de se laisser interroger et provoquer par ses paroles et par ses gestes et, enfin, de rêver, grâce à lui, d’une vie pleinement humaine, joyeuse de se consacrer à l’amour.

La Très Sainte Marie, Mère de notre Sauveur, a eu le courage d’embrasser ce rêve de Dieu, en mettant sa jeunesse et son enthousiasme dans ses mains. Que son intercession nous obtienne la même ouverture de cœur, la diligence à professer notre ‘‘Me voici’’ à l’appel du Seigneur et la joie de nous mettre en route (Luc 1, 39), comme elle, pour l’annoncer au monde entier. »

Découvrez aussi une autre page sur les vocations dans ce bulletin, page 6.

Père Jean-Marie VERON