L’édito du mois de février

Des ajustements dans nos pratiques pastorales  

Le baptême des petits enfants

La célébration du baptême ne sera fera plus systématiquement pendant la messe le samedi soir ou le dimanche. Elle aura lieu seulement quelques fois. Pourquoi ?

L’avantage principal de célébrer le baptême au cours de la messe dominicale est la présence de la Communauté chrétienne. Le nouveau baptisé entre dans cette grande famille qu’est l’Église, et au moment où il reçoit le sacrement du baptême, la Communauté est là pour l’accueillir, l’entourer de son affection et le porter dans la prière.

Les difficultés de célébrer le baptême au cours de la messe sont les suivantes :

· Les familles ont peu à s’investir dans la préparation de la liturgie du baptême puisque sont déjà prévus le déroulé détaillé de la messe, les principales lectures et les chants. Si les familles avaient plus à préparer la liturgie du baptême, en étant aidées bien sûr, elles pourraient sans doute cheminer davantage.

· La lecture biblique choisie par les familles est souvent la même. Les fidèles de l’assemblée paroissiale l’ont déjà écoutée, parfois même juste le dimanche précédent.

· Il n’est pratiquement pas possible de faire une homélie spécialement adaptée aux familles venues pour le baptême d’un enfant, et en même temps tenir compte de l’assemblée dominicale qui a besoin de ne pas entendre quasiment la même chose tous les dimanches. Or, avec des familles qui viennent pour le baptême, il y aurait à faire une catéchèse vivante qui soit vraiment pour elles ; quelque chose qui va les rejoindre, elles.

· A la messe du dimanche, quand les personnes non initiées à la liturgie et au sacrement de l’eucharistie se font plus nombreuses en certaines occasions, il faut à priori s’en réjouir, mais il peut y avoir des attitudes inappropriées au moment de la Communion.

C’est sans doute pour des raisons comme celles-ci que les paroisses qui ont choisi ou qui ont maintenu la pratique systématique du baptême des petits enfants pendant la messe se font rares. Dans notre paroisse, le baptême célébré pendant la messe va rester une possibilité, notamment à Pâques et certains autres dimanches. Et bien sûr, nous restons à l’écoute des familles.

Les funérailles chrétiennes

Depuis 2017 dans le diocèse de Laval, l’offrande souhaitée est de 200 €. Cette offrande appelée CASUEL est versée à la paroisse. Elle comprend d’une part un honoraire de messe (17 €), lorsque l’Eucharistie n’est pas célébrée au moment de la sépulture, la messe ‘en lien avec la sépulture est célébrée le dimanche suivant ou un autre dimanche, en accord avec la famille. Elle comprend aussi une participation à la vie paroissiale (149 €) et une participation à la vie diocésaine (34 €).

Les différentes personnes qui assurent le service de la célébration sont bénévoles. La paroisse et le diocèse participent au financement de leur formation.

Il est important de distinguer les offrandes personnalisées pour des messes à célébrer et la QUÊTE faite pendant ou à la fin des célébrations des funérailles. Les offrandes personnalisées pour des messes à célébrer sont offertes par la famille, des amis ou paroissiens. La QUÊTE (ou collecte communautaire) a une dimension ecclésiale, que l’assemblée soit réduite ou très importante.

Notre évêque, après avoir consulté son Conseil Épiscopal et son Conseil Presbytéral, a décidé des nouvelles dispositions qui prennent effet à compter du 1er janvier 2019, concernant la QUÊTE faite aux célébrations de funérailles. La QUÊTE servira à offrir des messes à célébrer pour le défunt (messe du souvenir et une autre) et tous les défunts de la paroisse. La QUÊTE permettra aussi de répondre aux nombreux besoins de la vie paroissiale.

A noter que depuis le 1er janvier 2019, les charges financières de chaque paroisse sont plus élevées. Chaque paroisse doit assurer intégralement le traitement mensuel du prêtre (ou des prêtres) et prendre une part accrue du financement des Services diocésains.

Père Jean-Marie VERON