Édito de Mars-Avril

En chemin vers Pâques !

Déjà, en cette fin du mois de février, nous entrerons dans le temps du Carême. Avec le Christ, nous allons vivre un passage de la mort à la vie.

Le mercredi des Cendres, nous recevrons au creux de nos mains un peu de cendres en signe de conversion.

A la Vigile Pascale, nous tiendrons dans nos mains un cierge allumé, signe de la résurrection de Jésus.

J’aime bien ce temps liturgique du carême qui coïncide avec un autre passage, celui de l’hiver au printemps. Déjà, nous retrouvons le goût de cultiver notre jardin !

Notre conception du Carême pourrait être dicté par un « il faut faire » : Il faut faire des efforts, faire un sacrifice, faire un don à une association, etc.

L’enjeu de ce temps du carême n’est pas tant de faire que de se laisser faire : laisser Dieu nous prendre par la main, le laisser nous regarder, nous pardonner, nous aimer, nous pacifier. Voilà ce que vient d’écrire le Pape François à propos du carême : « Notre vie ne nous est pas donnée comme un livret d’opéra où tout est écrit. Elle consiste à marcher, cheminer, agir, chercher, voir… On doit entrer dans l’aventure de la recherche, de la rencontre, et se laisser chercher et rencontrer par Dieu » .

Dans notre marche vers Pâques, portons particulièrement dans notre prière les catéchumènes qui seront baptisés à la Vigile Pascale. Des enfants recevront aussi le baptême le jour de Pâques. Portons dans notre prière les prêtres du diocèse qui vivront leur retraite de Carême à Pontmain du 6 au 10 mars.

Avec le Père Maxime, nous vivrons cette retraite, une belle occasion de vous porter dans notre prière et vous confier à Notre Dame de Pontmain.

Confions au Seigneur nos familles, nos paroisses, et notre monde si beau et fragile !

Bonne route vers Pâques.

En toute amitié.

Père Jean-Luc Roblin

Prière de Saint Anselme

«  Seigneur mon Dieu, donne à mon cœur de te désirer ; en te désirant, de te chercher ; en te cherchant, de te trouver ; en te trouvant, de t’aimer ; et en t’aimant, de racheter mes fautes ; et une fois rachetées, de ne plus les commettre.

Seigneur mon Dieu, donne à mon cœur la pénitence, à mon esprit le repentir, à mes yeux la source des larmes, et à mes mains la largesse de l’aumône.

Toi qui es mon Roi, éteins en moi les désirs de la chair, et allume le feu de ton amour. Toi qui es mon Rédempteur, chasse de moi l’esprit d’orgueil, et que ta bienveillance m’accorde l’esprit de ton humilité. Toi qui es mon Sauveur, écarte de moi la fureur de la colère, et que ta bonté me concède le bouclier de la patience.

Toi qui es mon Créateur, déracine de mon âme la rancœur, pour y répandre la douceur d’esprit. Donne-moi, Père très bon, une foi solide, une espérance assurée et une charité sans faille.

Toi qui me conduis, écarte de moi la vanité de l’âme, l’inconstance de l’esprit, l’égarement du cœur, les flatteries de la bouche, la fierté du regard.

Ô Dieu de miséricorde, je te le demande par ton Fils bien-aimé, donne-moi de vivre la miséricorde, l’application à la piété, la compassion avec les affligés, et le partage avec les pauvres. »