Édito de janvier-février

Pèlerins d’Espérance !

L’espérance a-t-elle donc disparue de nos dictionnaires, pour qu’on ne l’entende ou que très rarement dans la bouche de nos responsables politiques, et même des chrétiens ? Nous sommes en droit de nous-mêmes nous interroger : qu’avons-nous fait de l’espérance ?

Un constat, c’est que le chrétien n’est pas épargné par ce qui se vit dans notre monde. La violence sous toutes ses formes ; les crises économiques, sociales et écologiques impactent, de façon plus ou moins grande, notre façon de voir l’avenir, de croire en l’avenir.
Le rêve d’après-guerre de vivre dans un monde de paix et confortable semble être terminé. Une nouvelle soif s’éveille depuis quelques années : celui de l’individu. Nous sommes passés d’un rêve commun à un rêve plus personnel ; l’espoir de toute une nation est devenu l’espoir d’individu les uns à côté des autres.

Alors comment s’en sortir ? Dans notre monde y-a-t-il encore un peu de place pour espérer ? «L’Espérance voit ce qui n’est pas encore et qui sera. Elle aime ce qui n’est pas encore et qui sera. » écrit Charles PEGUY dans Le Porche du mystère de la deuxième vertu. Je veux croire, que l’espérance a un bel avenir devant-elle !
Je veux croire que l’espérance chrétienne, si nous les premiers, chrétiens, nous la vivons et la partageons, allumera un feu sur la terre. Les catéchumènes, les recommençants ne s’y trompent pas quand ils viennent demander à l’Église de les accompagner dans leur chemin de foi. Ces adultes cherchent un sens à leur existence ; et cette réponse c’est Jésus.

Puissions-nous, dans nos familles, dans nos lieux de vie, par nos actions et nos paroles, devenir des témoins de l’Espérance qui nous habite ; des témoins de cette Espérance qui a un nom : Jésus Christ, mort et à jamais VIVANT.

Belle année 2025 et que l’Espérance soit cette petite flamme qui nous accompagne tout au long de cette année !

Père Maxime