Le 18 décembre 2018 a été publié le message du pape François pour la 52eJournée mondiale de la paix du 1er janvier 2019. Message signé du Vatican le 8 décembre et intitulé « La bonne politique est au service de la paix ».
Dans son texte, construit en sept points, le pape François souligne combien la politique « accomplie dans le respect fondamental de la vie, de la liberté et de la dignité des personnes, peut devenir vraiment une forme éminente de charité ».
Reprenant une citation du pape Benoît XVI dans Caritas in veritate – « Quand elle est inspirée et animée par la charité, l’action de l’homme contribue à l’édification de cette cité de Dieu universelle vers laquelle avance l’histoire de la famille humaine », il relève que dans un tel programme « peuvent se retrouver tous les politiciens, de n’importe quelle appartenance culturelle ou religieuse, qui souhaitent œuvrer ensemble pour le bien de la famille humaine ».
Et le pape François de rappeler les « béatitudes du politique », proposées par le cardinal vietnamien François-Xavier Nguyễn Văn Thuận : Heureux le politicien qui a une haute idée et une profonde conscience de son rôle ; Heureux le politicien dont la personne reflète la crédibilité ; Heureux le politicien qui travaille pour le bien commun et non pour son propre intérêt ; Heureux le politicien qui reste fidèlement cohérent ; Heureux le politicien qui réalise l’unité ; Heureux le politicien qui s’engage dans la réalisation d’un changement radical ; Heureux le politicien qui sait écouter ; Heureux le politicien qui n’a pas peur.
Pour le pape François, la paix est « une conversion du cœur et de l’âme ; et il est facile de reconnaître trois dimensions indissociables de cette paix intérieure et communautaire » : 1) La paix avec soi-même, « en refusant l’intransigeance, la colère et l’impatience… » 2) La paix avec l’autre : « le proche, l’ami, l’étranger, le pauvre, le souffrant… ; en osant la rencontre et en écoutant le message qu’elle porte avec elle. 3) La paix avec la création, « en redécouvrant la grandeur du don de Dieu et la part de responsabilité qui revient à chacun d’entre nous, en tant qu’habitant du monde, citoyen et acteur de l’avenir ».