Cette année, le sanctuaire de Pontmain propose des journées spirituelles mariales le 17 de chaque mois, d’avril à décembre. Chacune peut être vécue indépendamment. De belles journées “oasis” en perspective.
Une journée type :
8h : Chant des Laudes
11h : Eucharistie suivie de l’Angélus à la colonne de l’Apparition.
15h : Conférence dans la salle Notre-Dame.
16h : Chapelet.
16h30 : Vêpres.
17h : Adoration.
Vendredi 17 mai : “La Virginité de Marie”
Marie toujours vierge et pourtant mère d’un enfant… Que nous disent les évangiles et les traditions de l’Église ? (Attention : la conception virginale de Jésus par Marie n’est pas à confondre avec ce que l’Église catholique appelle l’Immaculée conception).
Lundi 17 juin : “Marie comblée de grâce, conçue sans péché” le 17 juin
C’est l’Ange dans l’annonciation appelle Marie « comblée de grâce ». Très rapidement les chrétiens ont médité sur la vie de Marie en s’interrogeant sur cette question : comment tenir ensemble la réalité pécheresse d’une mère, marquée comme tout être humain du péché originel par sa naissance, et la réalité non pécheresse d’un enfant comme Jésus ? A Lourdes, elle a révélé son nom à Bernadette Soubirous « Je suis Immaculée Conception ».
Mercredi 17 juillet : “Marie et la passion du Christ” Le rôle de Marie en ce qui concerne la passion et le sacrifice de la Croix est le prolongement jusqu’au calvaire de la mission maternelle qu’elle a assurée depuis l’incarnation. Le « oui » maternel que Marie prononça, au moment de l’incarnation, en communion avec le « oui » sacerdotal de Jésus, devrait lui aussi être consommé au calvaire : « Près de la croix de Jésus se tenait débout sa mère ».
Samedi 17 août : “L’Assomption de Marie”
Comment la vie terrestre de Marie s’est-elle terminée ? La Bible ne dit rien sur ce sujet et les traditions chrétiennes sont diverses. Ce n’est que le 1er novembre 1950 que le pape Pie XII a solennellement défini, après consultation de tous les évêques qui étaient unanimes sur ce point, que « l’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste ».
Mardi 17 septembre : “Marie, Mère de l’Église”
Les premiers chrétiens ont très vite attaché beaucoup de prix à la présence de Marie au pied de la croix de son fils, Jésus. Ils se souviennent de ces paroles alors dites à Jean : «Voici ta mère » (Jn 19, 27). Mais l’expression Mère de l’Église n’a vu le jour qu’à la fin du concile Vatican II. Le pape Paul VI a alors proclamé Marie Mère de l’Église, c’est-à-dire Mère de ses fidèles et de ses pasteurs.
Jeudi 17 octobre : “Marie, diffusion de grâces ?”
Marie, en devenant la Mère de Dieu, Mère de l’Église a coopéré à la réalisation de notre salut. Mais cela ne signifie pas pour autant que Marie soit une seconde médiatrice à côté du Christ, comme si elle ajoutait quelque chose à l’œuvre de celui-ci. Marie est bien, comme nous, du côté des sauvés.
Attention : Pas de 17 novembre.
Mardi 17 décembre : “Peut-on prier Marie ?”
En toute rigueur, toute prière chrétienne ne s’adresse qu’à Dieu seul : que ce soit le Père, ou Jésus-Christ, ou l’Esprit Saint, ou encore la Trinité en tant que telle. Si nous avons recours à Marie et aux saints dans notre prière, c’est pour demander leur aide, leur intercession auprès de Dieu, en un mot leur prière. C’est ce que nous faisons en demandant dans le «Je vous salue Marie» de «priez pour nous pauvres pécheurs». Le message de Pontmain est : « Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps, mon Fils se laisse toucher ».